L’entraînement est basé sur une pratique intensive, tonique, expansive, vibrante, élastique, bondissante, capable de reconquérir l’art à l’état pur. Le VO SI devrait replonger dans l’art guerrier comme en apnée où chaque geste compte, chaque pas a un sens. Le VO SI provoque l’émotion dès qu’il bouge, il allie virtuosité et sensualité. Il ouvre son art sur l’imaginaire, l’esthétique visuelle. Il utilise les gestes et le langage pour faire naître de nouvelles sensations. Toujours au plus haut niveau d’exigence, il rêve de tirer le VO THUAT vers le haut, car l’art est histoire et sentiment, un dépassement de soi qui frôle parfois l’extase. Humain, il aurait voulu faire exploser les limites pour s’envoler vers l’horizon et donner à la phrase « LIBERTE CORPORELLE » son aura magique. Ce mariage inattendu signe un style, un vrai, fait de grâce et de tempérament : un VO THUAT de l’air, de l’eau et du feu.

Prendre en compte que le VO THUAT doit s’adresser à tous dans le respect de la diversité humaine, culturelle et sociale de chacun(e).
Notre art permet aux pratiquants (tes) de développer ses aspirations, ses talents propres, son langage. Le VO SI doit pouvoir se cultiver pour construire son identité sociale par lui-même, affirmer son regard sur le monde. Il engage un travail de prospections, de réflexions, de créativités et d’actions.

Le VO THUAT, cet art martial populaire qui prend racine dans un peuple multiethnique et multiculturel, a donné la preuve, à travers son répertoire technique, de l’universalité de son destin.